mardi 30 mars 2021

INFECTED RELIGION - 2020

 


Bon sang, mais que ça fait du bien par où ça passe !
Si je suis plutôt client de toutes formes de grind, il est une frange de ce genre qui n'a pas eu beaucoup de solides représentants ces dernières années, c'est celle mâtiné de thrash incendiaire, influencé par les Repulsion, Slaughter, et compagnie.
Et bien réjouissez-vous, et surtout, jetez vous sur les divers enregistrements que le jeune groupe-homme-seul Infected Religion a publié depuis une bonne grosse année maintenant.
À commencer par ce 2020, un album bourré ras-la-gueule de riffs brise-nuques, façon production à la chaine. Ça défouraille à tout va, du beat keupon à volonté alterné de blasts des familles.
Primitif, suintant l'urgence la plus totale comme il se doit.
Coléreux aussi. Que ça vous décoche pour un rien des directs dans la mouille comme un Francis Begbie au meilleur de sa forme après quelques pintes de Guiness tiédasse.
Rooh, et puis jetez un coup d'nyeux aux paroles, notamment celles de Managers !
F.O.A.D. !!!

dimanche 28 mars 2021

VOIDOATH - Illumination Through Necromancy

 


Il y a de ça encore quelques années, j'aurais été incapable de citer un seul nom de groupe issu de la scène du Costa Rica. Sûrement parce que la scène en question n'est pas la plus épaisse qui soit, encore que, la musique-qui-pique est présente sur tout le continent américain... mais je pense aussi que je n'avais pas encore suffisamment fouiné de ce côté là.
Qu'importe. Depuis, quelques entités ont pu émerger et rencontrer un relatif succès, on pensera à Bloodsoaked Necrovoid, Astriferous, ou encore Umbra Conscientia (tous ces groupes partagent un ou deux membres communs).
Aujourd'hui, je souhaite mettre en avant un groupe qui ne semble pas encore avoir beaucoup dépassé les frontières de son pays natal, mais qui pourtant recèle nombre de qualités. VoidOath, jeune quatuor qui n'a pour l'heure que cet EP sorti en 2020 à son actif, devrait susciter l'intérêt de ceux qui se délectent de sludge, doom et de death abyssal.
Autant le dire franchement, dans le genre abordé ici, Illumination Through Necromancy se révèle être une petite pépite. Tout dans les riffs -et les compos-, rien dans la frime.
Loin d'être dans la veine gros-balourd-imbibé-en-plein-delirium-tremens, cet EP se révèle très fin, je parlerais même d'une sensibilité à fleur de peau, comme ce passage au deux tiers de Begetter of Swelling Ache
, ces accords de guitare non-saturée qui fleurent bon le lâché prise, l'abandon... oui, sensibilité (et pas sensiblerie)... même chez des adeptes de la musique plombée... Paradoxal ?  Évidemment !  Et c'est tout l'intérêt de la chose d'ailleurs.
Comme ces chants, l'un growlé d'outre-tombe, et l'autre, presque clair, désespéré...
On sombre ainsi dans ce vortex de l'oubli. On ne lutte pas car c'est inutile, et on passe au travers... âme compressée, torturée, déchiquetée... et puis, de l'autre côté... Résignation ?  Confusion ?
Révélation ?  Oui, un peu tout ça...
Le genre d'expérience qui ne se pratique pas sans y laisser des plumes, vous êtes prévenus.

vendredi 26 mars 2021

MASOCHIST - Chaos of World Possession

 


Si vous êtes friands du vieux death US qui se jouait au tout début des 90s, je ne saurais trop vous conseiller de jeter une oreille, voire même les deux, sur ce premier EP de Masochist.
En particulier si vous êtes fan de Monstrosity.
Il faut dire que le gus derrière le micro, à qui l'ont doit l'intégralité des compos, a de méchantes intonations qui feraient presque jurer que c'est bel et bien George "Corpsegrinder" qui pousse la chansonnette ici.
Riffs acérés, un rien tarabiscotés, bien groovy quand il faut, comme l'intro de Genocide, des compositions fichtrement bien troussées dans l'ensemble... pour peu que vous soyez prêts à vous asseoir sur l'originalité de la chose, il y a de quoi s'enthousiasmer.
S'il y a un truc sur lequel on pourrait faire la fine bouche, c'est la boite-à-rythme... alors non, elle ne sonne pas trop cheap, et elle est même diablement bien programmée... mais ça manque toujours de vie, d'un truc organique, m'voyez... en particulier les descentes de toms, un rien synthétiques.
La bonne nouvelle, c'est que le groupe possède désormais un vrai batteur, et petit à petit, une vrai formation se met en place autour de son créateur (ils sont à la recherche d'un 2ème guitariste actuellement).
Très prometteur !


mercredi 24 mars 2021

SAIDAN - Jigoku: Spiraling Chasms Of The Blackest Hell

 


Ceux qui creusent un peu la scène black US sont sûrement déjà tombés sur Saidan. Et si ce n'était pas le cas, voila la chose réparée.            Il y a peu, le projet était mené par un homme seul, mais depuis cette année, un batteur a été intégré, qui a également participé sur l'excellent split avec Klanen, autre one-man band dont je parlerai probablement un de ces quatre matins.
Avant cela, une demo, qui devrait également susciter votre intérêt si vous vous y retrouvez avec l'album céans.
Jigoku:... m'a instantanément séduit, et pour l'heure l’idylle se poursuit sans l'ombre d'un nuage à l'horizon.
Depuis cet artwork à la matière sonore, du contenant au contenu, je reste assez admiratif.
Le thème ici semble inspiré par un film d'horreur japonnais culte des années 60. Je ne développe pas, étant donné que ma culture nipponne frôle le zéro absolu... alors leur cinéma d'épouvante, j'en parle même pas.
Sachez simplement que Jigoku veut dire "enfer". Pour le reste, il me semble que la musique peut se suffire à elle-même.
Car vraiment, il y a de quoi être scotché. Racée, tour à tour violente ou apaisée, épique ou mélancolique, j'irai presque jusqu'à dire protéiforme dans la multitude des sentiments dégagés.
Saidan ne semble pas avoir l'intention de se poser de limites, et place même ici ou là quelques "triolets" à la Slayer, relativement peu usités dans le black de nos jours.
Et puis ces lignes de guitares lead ultra mélodiques, belles à en crever, de jalousie entre autres. Notamment sur la pièce maitresse ici, la dernière piste: Shrine of the Black Sword.
À suivre de près !

dimanche 21 mars 2021

WHARFLURCH - Shitslime

 


Parmi les très nombreux EP de death/doom putride qui auront marqué 2020, difficile de faire l'impasse sur celui-ci.
Alors comme bien souvent, la formule n'a apparemment pas grand chose d'originale dans ce death/doom dégoulinant. On navigue entre atmosphères lugubres, éthérées, et parties plus rentre-dedans, limite bas-du-front.
Évidemment, les spectres de tout un tas d'entités cultes viennent à l'esprit, notamment l'école finlandaise, les leads sur les parties doom faisant penser à Demilich, Abhorrence, Demigod.
Les compos n'en font pas des tonnes, mais sont assurément bien ficelées. Pour ma part, il ne m'en a pas fallu plus pour succomber aux charmes gluants de Wharflurch, et cela dès la demo, suivie d'un premier EP, tout autant recommandables, l'un comme l'autre.
À noter que le son est relativement clair pour le genre, là où d'autres ont tendance à donner dans la surenchère. Peut-être que certains regretteront un manque de puissance sur les parties les plus vindicatives. En ce qui me concerne, ça me convient très bien comme ça, et je pense même qu'un son plus massif ferait perdre de la lisibilité, et nuirait au développement des ambiances.
'Pis le groupe n'est pas dénué de groove, écoutez l'entrée de Obscured in Ichor, et dites moi si vous avez pas envie de gigoter du croupion !
Et la lead en intro sur Intergalactic Death Spectrum Vortex !  Total worship !!
Beaucoup plus subtil qu'il n'y parait au premier abord.

vendredi 19 mars 2021

GUILLATINE - Beheaded


 

Fascinant à quel point le death de la "vieille école" connait un renouveau depuis une bonne grosse dizaine d'année. Notamment celui bas-de-plafond, quiché au fond de la classe, près du radiateur.
Si certains s'interrogent sur l'éventuel apport de toute cette "nouvelle vague", il est à peu près certain que les gus de Guillatine ne se sont pas trop posés la question. On peut même dire sans trop prendre de risques qu'ils s'en tamponnent comme de leur premier décapité.
N'attendez donc aucune innovation en lançant la lecture de Beheaded.
Certains tremolos (rhaa cette basse !), et le growl, renverront directement vers les premiers groupes de la scène US, début 90, Canniboul & Cie. La production est assez massive, mais naturelle.
Bref, si vous perdez quelque points de QI suite à une écoute prolongée, ne venez pas vous plaindre.
Moi je continue de faire tourner Majia Negra à volonté, et ça va très bien... Gnnniiiiii !  Tout casser !  Gnaaanrkhh !!  Huuuaaaoorg !!!

mardi 16 mars 2021

CENTURY - Demo MMXX

 


This one is a no-brainer comme disent les angliches.
Clairement, pas besoin de tergiverser des plombes face à ce genre d'enregistrement.
Century est un duo Suédois qui pratique un heavy metal traditionnel, rendant hommage aux grands noms du genre, et en premier lieu, à leurs compatriotes et vétérans de Heavy Load.
J'ai également pensé, plus près de nous chronologiquement, à Night, sans le côté pop/hardrock appuyé de ce dernier...  surtout le chant, à tel point qu'avant de vérifier, j'ai bien cru que c'était leur chanteur derrière le micro.
Les compos sont simples, sans chichis, mais comportent suffisamment de nuances et de qualités pour se démarquer, comme le solo de Streets in the Dark qui me renvoie vers Maiden, ou bien quelques riffs plus speed, ça et là. On est loin d'un médiocre copycat sans âme.
Méfiez-vous de Neon Warriors et de son refrain qui va rentrer dans votre caboche comme un rien. En revanche pour l'en faire sortir, ça sera plus délicat.
Le joyau de cette demo: Shadow of the Hunter, que j'ai bien du mal à ne pas écouter en boucle depuis la découverte de cette demo.
Et si vous êtes du genre à dire que 4 titres courts comme ça, ça vous bouche à peine une dent creuse, réjouissez-vous, un longue durée ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez.


dimanche 14 mars 2021

MORTUARIAL AVSHY - Arcano Ente Nocturno

 


Si on n'a pas déjà dit un milliard de fois à quel point la scène metal chilienne est incroyable de vivacité et de qualité, on ne l'a jamais dit.
Malgré ça, attendez-vous à être soufflé par ce groupe de black incendiaire, riche en barbelés.
Cru, incantatoire, épique, arraché, voila d'autres adjectifs qui collent à merveille à Mortuarial Avshy, et à ce Arcano Ente Nocturno.
Certes classique dans sa forme, voir même classieux derrière la cuirasse rouillée et bardée de pics acérés, ces chiliens savent ménager des respirations salvatrices qui évitent l'écueil du truc qui avoine dans le vide.
Toutefois, la tendance globale est au matraquage sans pitié, grâce notamment à un batteur au poil, rapide et puissant. Le bassiste, un ancien Slaughtbbath, ne démérite pas non plus, faisant résonner sa basse bien ronde, absolument jouissive, en particulier sur Walking Through the Dismal Path of Obscurity, The Rising Dying Light, et Blackwinds of Pandemic.
Les riffs, punitifs pour la plupart, se permettent comme dit plus haut quelques accalmies, passages en guitare acoustique, sonorités classique, renforçant la dynamique générale.
La fin de l'album est plutôt hypnotique, possédée, la violence cathartique dans toute sa splendeur, laissant l'auditeur groggy.
Album habité par le Feu, comme peu peuvent s'en prévaloir.

vendredi 12 mars 2021

NEXWOMB - Exegesis of Nihility

 


Amis de la Géhenne, bonjour.
Nexwomb est un groupe constitué de 2 membres, originaires de Portland, Oregon, berceau de toute une flopée de nouveaux projets de death vindicatif ces dernières années.
Peut-on vraiment dire qu'ils appartiennent à cette toute jeune garde, le projet étant né en 2009 ?  'Pas certain, mais n'ayant sorti qu'une demo et un split en 2011, avant le présent album en 2019... on va dire que ça se discute.
Cela fait quelques temps que je garde sous le coude mon baratin concernant ce Exegesis of Nihility. La faute, peut-être, à un paradoxe.
Dans la catégorie black/death étouffé, et étouffant, opaque, "maelströmique", les gars de Nexwomb se posent là. La production, moite, riche en compression, n'y est pas étrangère, c'est certain.
Évidemment, les compositions ont aussi leur part dans cette impression... et dans ce style par essence inamical, malgré quelques riffs plutôt mélodiques dans leur genre, difficile de faire plus hermétique en apparence... à part Ignivomous sûrement. Encore que... je me dis qu'on entrevoit par instants la lumière avec les australiens. Tandis qu'ici, les ténèbres dominent.
Et à y réfléchir, il n'y a bien que des adeptes de l'apnée en bain de goudron qui ne seront pas dépaysés.
J'en viens finalement au paradoxe évoqué plus haut: malgré tout ça, cet album glisse tout seul. Facile. Trop facile ?  C'est bien ce qui me chiffonnait au début... mais non.
En résumé: blafard, mais addictif.

mardi 9 mars 2021

MOLOK - Salt

 


Devinez d'où qu'ils viennent ces oiseaux là ?  Hein ?  Et bien oui, du Danemark !  Oui, encore.
On compte deux anciens musiciens live d'Angantyr derrière ce groupe de black metal, qui, s'il n'est pas aussi barré que d'autres de leurs compatriotes, présente tout de même quelques caractéristiques prouvant que la santé mentale de ses membres pourrait faire l'objet d'une étude clinique.
Loin d'être de nouveaux venus, le projet est né en 2008. Et outre le présent album qui date de 2018, ces gars là ont un LP et 2 EPs à leur actif.
Si vous appréciez les disques variés, qui aiment tromper l'auditeur, le prendre à rebrousse-poil, et le déstabiliser, vous êtes plutôt bien tombés.
Les Danois de Molok savent ce que le mot dynamique veut dire.
Loin des productions raw, le son est propre, assez naturel, fort bien mixé.
Les riffs sont torturés ou épiques; les rythmiques, oscillant entre l'apaisant et les blasts déchainés; le chant, lui, offre murmures, lamentations, ou gueulantes arrachées. Encore une fois, c'est ici une terre de contraste.
Il sera difficile, pour ne pas dire impossible, d'apprécier Salt en une seule écoute... il vous faudra le mâcher à de nombreuses reprises, puis le digérer, et probablement que beaucoup d'entre vous n'auront pas cette patience.
Encore maintenant, je reste parfois circonspect face à tel ou tel passage... mais pris dans son ensemble, cet album ne me laisse pas de marbre, loin s'en faut.
C'est une œuvre personnelle, à la fois black, punk, prog, post-bidulemachintruc, qui au final, ne ressemble qu'à elle même.
La folie douce.

dimanche 7 mars 2021

MASTER'S BLOOD - Master's Blood

 


Et encore une petite demo comac qui sort de nulle part !    
Enfin nulle part... de Suède. En terme de metal, on peut difficilement qualifier la Suède de la sorte. Mais pour le reste, il s'agit bel et bien du premier effort de ce combo dont on ne sait pas grand chose des zigotos qui le composent, pour l'heure.
Mais de toute façon, on s'en fout. L'important c'est l'objet, en l’occurrence, ce death metal obscur, mal luné, et très légèrement matiné de hardcore tendance glauque, qui nous est proposé ici.
Le coup de foudre immédiat en ce qui me concerne.
Du mid tempo, des riffs éminemment simples, des structures pas beaucoup plus compliquées... mais ça suffit.
Une production avec beaucoup de cachet -et de crachats-... un rendu lointain, basé sur l'aura et pas sur la puissance superficielle... mais le mix est équilibré, et permet de situer tout le monde, en outre, cette basse distordue juste ce qu'il faut, et cette guitare lead ultra lisible mais qui a un charme fou.
Étrange sensation que d'avoir l'impression d'entendre un 45T de Power Trip qu'on aurait joué en 33T sur Where No Doves Fly, mais bon sang, que c'est bonnard !
With Terror In Their Eyes avec ses tremolos, et son petit couinement en boucle... j'arrive toujours pas à savoir si c'est un sample rajouté, ou bien un bruit de frottement de médiator sur les cordes, "pimpé" pour donner ce rendu hypnotique... mais après tout, ça aussi on s'en cogne !
Et la petite outro dungeon synth rampante, énigmatique, parfaitement dans le ton.
Pas l'ombre d'un doute, cette demo ne va pas bouleverser la donne. Mais si vous êtes friand de ce genre de plaisir élémentaire, foncez !

vendredi 5 mars 2021

SPY - Service Weapon

 


Ayant abordé le cas Scowl précédemment, il eut été quasi criminel de faire l'impasse sur ce court EP de Spy, qui partage au moins un membre avec les fleuristes précités.
Si vous avez un rien de temps devant vous, c'est le moment idéal pour faire la connaissance de ces californiens. Vous ne regretterez pas d'avoir fait le premier pas.
Car dans le genre stomping punk/hardcore, Service Weapon est une déflagration comme on aimerait en rencontrer plus souvent.
Se faire aboyer dessus, passer à tabac, piétiner, laminer, voila le programme de ce comité des fêtes pas comme les autres.
Gisant au milieu des décombres de ce qui était, il y a moins de 7 minutes, votre petit intérieur feng shui... peinant à retrouver votre souffle, la bave aux lèvres... comme moi, vous en redemanderez !


mercredi 3 mars 2021

VOYEUR - Primal Instinct


 

Voila un EP qui devrait mettre pas mal de monde d'accord !
Originaire de Chico, Californie, les petit gars de Voyeur jouent un death/grind qui n'a franchement pas grand chose à envier à quiconque.
Aidé par une production puissante mais naturelle et un mix équilibré (basse généreuse, growl d'affamé des cavernes...), le présent enregistrement me semble être un modèle d'efficacité dans le genre.
Pas de franches innovations, c'est certain... mais une véritable habileté à mettre en place des morceaux non-linéaires, avec des changements de tempo allant du plombé en fond de caveau au blast de fou furieux hystérique, en passant par du mid tempo groovy et du beat punk ad hoc.
En bref, c'est varié, bien agencé, et les riffs sont solides. Quelques leads de guitare sympas également.
De plus, il y a un genre de spectre qui hante les parties grind, et ce fantôme s'appelle Terrorizer. Le seul qui existe, celui de World Downfall bien entendu. 


lundi 1 mars 2021

PRESSURE PACT - Scared Off The Streets

 


Ah, les plaisirs simples de la vie... comme se faire tartiner la cheutron à coups de barre à mine.
Allons, inutile de nier... pourquoi seriez-vous là sinon ?
Quoiqu'il en soit, 'pas de supercherie ici, les Néerlandais de Pressure Pact n'ont pas le goût à finasser: ici on tabasse sec, dans les règles de l'art punk/hardcore/oi!, et puis c'est tout. Il n' y a qu'à écouter les tueries que sont Waste Of Boredom, Death For Glory, No Hope, Mob Stalking pour s'en convaincre... on pourrait toutes les citer en fait... ce son cru, féroce, la rage au ventre... cet aboyeur à la voix travaillée au verre pilé... que demander de plus ?!? 
Pour les amateurs de Negative Approach, de la scène East-coast (Boston/NYHC) et d'un early-Exploited, l'accent cockney en moins.
Et un léger goût de trottoir craspec en sus. Mais si, bien sûr que vous savez quel goût ça a. D'ailleurs, n'oubliez pas de ramasser vos chicots.
Bas du front et vindicatif ?  Un peu mon neveu !!