Ceux qui creusent un peu la scène black US sont sûrement déjà tombés sur Saidan. Et si ce n'était pas le cas, voila la chose réparée. Il y a peu, le projet était mené par un homme seul, mais depuis cette année, un batteur a été intégré, qui a également participé sur l'excellent split avec Klanen, autre one-man band dont je parlerai probablement un de ces quatre matins.
Avant cela, une demo, qui devrait également susciter votre intérêt si vous vous y retrouvez avec l'album céans.
Jigoku:... m'a instantanément séduit, et pour l'heure l’idylle se poursuit sans l'ombre d'un nuage à l'horizon.
Depuis cet artwork à la matière sonore, du contenant au contenu, je reste assez admiratif.
Le thème ici semble inspiré par un film d'horreur japonnais culte des années 60. Je ne développe pas, étant donné que ma culture nipponne frôle le zéro absolu... alors leur cinéma d'épouvante, j'en parle même pas.
Sachez simplement que Jigoku veut dire "enfer". Pour le reste, il me semble que la musique peut se suffire à elle-même.
Car vraiment, il y a de quoi être scotché. Racée, tour à tour violente ou apaisée, épique ou mélancolique, j'irai presque jusqu'à dire protéiforme dans la multitude des sentiments dégagés.
Saidan ne semble pas avoir l'intention de se poser de limites, et place même ici ou là quelques "triolets" à la Slayer, relativement peu usités dans le black de nos jours.
Et puis ces lignes de guitares lead ultra mélodiques, belles à en crever, de jalousie entre autres. Notamment sur la pièce maitresse ici, la dernière piste: Shrine of the Black Sword.
À suivre de près !
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