Ces derniers temps, je me suis penché sur la scène danoise. Probable séquelle du passage de la tornade Stikkersvin.
Si je connaissais relativement bien la pléthore de formations de qualité œuvrant dans le death, j'avoue volontiers que pour le reste, je pataugeais dans l'ignorance crasse.
En quelques jours d'investigations de cette scène bouillonnante, j'ai pris cher, et mon larfeuille également.
Et parmi des formations toutes plus recommandables les unes que les autres, les amateurs de sludge/doom ont tout intérêt à jeter leurs dévolu sur Bethmoora, si ce n'est pas déjà fait.
Auteurs d'une demo en 2016, et d'un split avec Dorre la même année, Thresholds, sorti en 2020, est leur premier LP. Quatre pistes, dans les 10 minutes ou plus chacune. Rien de paranormal ici.
Mais là où se distingue Bethmoora, c'est qu'il se passe réellement quelque chose dans la progression des morceaux. Quand pas mal d'autres projets dans le ton me paraissent parfois d'un ennui mortel, tant ils prennent un malin plaisir à répéter ad nauseam le même motif, qu'on les croirait atteints de neurasthénie aigüe. Pas de ça ici. On a même droit à quelques accélérations savamment placées, histoire de terrasser ceux qui n'auraient pas déjà sombré, lentement aspirés au fin-fond d'un trou noir des âmes.
Reprenant à son compte un credo déjà observé par un Khanate, ou plus proche, un Cult Of Occult, d'aucuns pourraient regretter que Bethmoora ne propose rien de révolutionnaire.
C'est vrai, mais ce n'est pas mon cas. Parce que c'est joué juste, et relativement finement, eu égard au genre.
jeudi 25 février 2021
BETHMOORA - Thresholds
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire