Pas très productifs ces Danois.
Une bombe, un EP en 2017: trois déflagrations punk/Oi! d'une virulence peu égalée, et puis plus rien.
Plus rien, jusqu'à ce jour, et un nouvel EP totalement inespéré. Définitivement, on ne peut pas dire que ce soit des bourreaux de travail, puisqu'il faudra se contenter de quatre titres cette fois-ci.
Mais alors, pour ce qui est de faire sauter le quartier, tomber les murs, et tes chicots par la même occaz', pardon ! Ces gus savent y faire !
Sous des airs ultra bas du front, la musique de Tyrant démontre un talent incroyable, à la fois d'une brutalité inouïe, mais en aucun cas dénuée d'intelligence. Soyons fou, je parlerai même d'une certaine finesse. Ah si, j'insiste.
Parce qu'en toute honnêteté, des groupe du genre, qui pondent des bouses pour décérébrés du macadam, c'est pas ce qui manque. Et si, de fait, c'est la foire au bourre-pif, ça l'est dans une euphorie communicative fascinante, façon Sauveur: la distribution mirobolante de pains tous azimuts. Vi, mais bon sang, par quel miracle alors !? Est-ce les riffs élémentaires à la Ramones-sous-stéroides, fédérateurs dans la haine de son prochain ? Le chant de déménageur façon Paul Bearer (Sheer Terror, tu connais ?) qui parvient lui aussi à glisser quelques subtilités au milieu de la pluie de glaviots qui te tombent sur le coin de la tronche ? Les sacro-saintes bretelles punk/oi!-ides ?
Les voies du saigneur sont résolument impénétrables.
mercredi 23 novembre 2022
TYRANT - Degenerate
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