Il ne faudra plus rien attendre de ce groupe de raw black/punk/post-punk. Il n'est plus.
Une demo bien bath, et puis ils mettent les voiles. Même pas un petit gig, rien.
Pourtant je voyais ça d'ici, moi.
Avec leurs riffs qui sentent le renfermé, coincés depuis trente piges dans la cave d'un bar goth-metal (pire que feu la Tragedia, à Montpel' - pour les connaisseurs), bien macérés dans un jus nécro-déglingo-punk; leur chanteur bipolaire qui hésite probablement entre le suicide à la petite cuillère et l'espoir d'un Reinhard Heydrich nouveau pour sauver la patrie du communisme (ou est-ce l'inverse ?).
L'ambiance singulière, et selon vos goûts séduisante ou inversement, repoussante: ça sent un peu comme dans les pissotières moldaves* (pire que les chiottes à la turque)(non, en vrai j'en sais rien, mais ça sonne bien).
5h34 du matin: réveil dans un bar sordide de Prague, atmosphère rance, enfumée, la sono crachote un mélange indicible de heavy metal et de pop albanaise. En slip, couvert de gerbe et de sang. Là, le gros Janek, la peau huileuse et poilue, de la poudre blanche plein sa moustache, demande si tu aimes la confiture avec tes croissants.
"Voyagez, voyagez !" qu'y disaient !
*L'auteur nie formellement avoir déjà mis ne serait-ce qu'un orteil dans les dits établissements. En revanche il connait très bien les chiottes de restaurants-à-mariachis-pour-touristes au Mexique, mais c'est une autre histoire.
** L'auteur ne demandera pas pardon pour l'amoncellement de viles caricatures céans.
*** Allez écouter, je vous dit ! c'est vachement bien.
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