Elle m'a quelque peu surpris, cette sortie du nouveau Blutumhang.
J'en parle comme d'un vieux taulier de la scène, mais il faut intégrer à quel point la première sortie m'a scotché, et sur la durée encore. Et si le gars Bergheim, ne semble pas occupé ailleurs, ce n'est pas le cas de son compère là, Granheim, AKA The Astral Serpent, qui commence à faire sérieusement partie du paysage avec ses nombreux projets.
Et donc surpris - oui j'insiste - et à plusieurs titres. D'abord parce que je n'attendais pas de suite aussi rapide à l'exceptionnel The Fires of Domination. Ensuite surpris par le contenu, en tout cas la bonne grosse première moitié. C'est un Blutumhang que je n'hésite pas à qualifier de plus accessible. Plus mélodique, et plus classique, sans l'ombre d'un doute. En outre, exit les longues plages noise/ritual, qui pourtant, et une fois n'est pas coutume, ne servaient pas à rien, et surtout pas à faire du remplissage. Alors on retrouve tout de même une outro à Throne of Eternus et également pour clôturer l'album (cette utilisation de cuivre me fait forcément penser à Kommodus), mais à titre personnel, je regrette un peu ce choix.
Pour le reste, il faut bien avouer que Blutumhang offre à nouveau de superbes morceaux d'un black metal impérial, suintant l'amertume, incarnation d'une déchéance indéniable. Les riffs qui tourbillonnent et font glisser au fond de l'abime. Les vocaux toujours aussi saisissants, décharnés et hallucinés... oui, la chair de poule !
Pour l'heure, je garde une préférence pour la deuxième moitié de l'album... Never to Return et Moonchant Redeemer, plus proches des compos présentent sur Fires... me glacent le sang instantanément, inévitablement.
Reste une certitude, en dépit de mes inclinations personnelles: c'est du grand Blutumhang.
mercredi 6 avril 2022
BLUTUMHANG - Moonchants to Eternus
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