Terminer l'année sur une note positive ? Et puis quoi encore ?
Nean, et son premier ouvrage, me semblent tout indiqués, au contraire.
Le projet dont on ne sait pas grand chose, hormis qu'il serait de notre contrée, m'a immédiatement tapé dans l’œil, si j'ose dire.
Un (raw) black metal relativement atmosphérique et éthéré par moments, et pourtant rampant bien bas, le genre sournois. Hanté, et pourtant tellement prenant. Impérieux, symphonique ? Oui, par légères touches éparses et de manière austère, pour un rendu viscéralement vindicatif et retors.
Les nappes de clavier n'ont de cesse de se mêler et s'entremêler avec les guitares, un voile opaque qui sait aussi se faire chape de plomb. La mélodie du malheur.
Que le tempo ralentisse ou s'accélère, reste une certitude implacable: le dédain pour ses semblables est manifeste. D'où peut-être le souhait ardent de rejoindre un ailleurs inaccessible sur ce plan, hormis peut-être auprès de la Grande Faucheuse. Et encore, comment en être certain ?
Perdu ? Bienvenue.