J'aurais voulu parler de ce EP plus tôt. Allez savoir pourquoi je n'y pensais plus. Possible que l'incessant ressac des sorties quotidiennes finit par noyer même les plus intéressantes dans la masse.
Bref.
Un genre de bm qui, s'il ne renversera pas la table, ne pourra pas décemment être qualifié d'énième coquille vide.
Car il est bel et bien habité le bestiau.
Les riffs renvoient assez largement vers la scène scandinave des 90s, Burzum et Darkthrone en tête, si l'on fait abstraction des intro et outro, beaucoup plus orientées tribal/ambient.
Mais j'y entends un peu plus qu'un simple hommage stérile.
On constate surtout un goût commun et prononcé pour une certaine sobriété, austérité. Un chant décharné convaincant.
La désolation, en somme.
Renforcée sur Endless Abysmal Hatred par une guitare qui sonne très post-punk.
Le seul truc qui me défrise quelque peu, c'est l'impression assez nette qu'on a ici une bàr, et pas un vraie batterie cognée par un vrai batteur. Certes plutôt bien gérée, et les sonorités sont pas trop dégueux... mais tout de même.
Enfin, c'est bath la mondialisation. On a là un gus Australien qui vient nous causer shamanisme Lappon. What else ?
dimanche 26 septembre 2021
NOAIDI - Runebomme
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