Lors de ma découverte d'Invunche, c'est l'artwork choisi qui m'a immédiatement interpellé.
Cette photo de bâtiment suinte le Mal.
Et il ne m'aura pas fallu 36 écoutes pour penser que cet album d'Invunche figure en bonne place parmi les découvertes les plus prenantes de ces dernières années. Oui, oui.
Ce projet emprunte au black metal, au punk, post-punk, mais aussi aux musiques traditionnelles d'Amérique du sud. Et le mieux, c'est que ça fonctionne, et pas qu'un peu !
C'est là une des forces d'Invunche: avoir réussi la symbiose entre chamanisme pré-colombien et architecture post-industrielle, grands espaces et bitume. Ou encore punk psychédélique et black metal possédé.
Un voyage, étrange, et inquiétant, tant cette possession semble hautement contagieuse...
Un voyage que je vous invite à tenter lors de vos prochaines pérégrinations nocturnes, à la lueur de la lune ou bien celle des néons. Saisissant.
À noter que l'artwork de la version vinyle est différent, et c'est bien dommage.
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