Il ne faut pas attendre bien longtemps avant de s'apercevoir que, oui, il se passe quelque chose ici. Dès l'entame, le gueulard, allumé et bien entamé, captive l'auditeur. Et dès la fin de Aadelkonna Etüüd, Kõukude Tants avait gagné toute mon attention.
Une richesse indéniable des arrangements, une fougue, une folie même, mêlée de mélancolie, le travail sur les leads de guitare, poignants, tragiques (rhaa le morceau-titre ! mais aussi sur Kõnts)
Ça pioche à droite et à gauche, notamment chez la récente scène Polonaise, et chez la Danoise.
Mon petit bémol, et peut-être le pourquoi-du-comment-que-j'en-ai-pas-parlé-avant-?, c'est qu'arrivé au cœur de ce EP, les Estoniens se laissent totalement submerger par cette mélancolie typiquement slave, déjà évoquée plus haut. Et là, ce "coup de mou" passe ou pas selon ton humeur. Dans mon cas, bien souvent je décroche.
Néanmoins, il y a un sursaut avant la fin. Rien du niveau, malheureusement, des deux excellentes premières pistes, mais quoi qu'il en soit, et rien que pour cette entrée, ce projet mérite qu'on le garde en tête.
jeudi 12 janvier 2023
KÕUKUDE TANTS - Lyndanise Ood
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