Une fois n'est pas coutume, je vais aborder ici un album qui n'est pas encore sorti, puisque Fragments at the Edge of Sorrow paraitra le 25 mars.
C'est le deuxième album des Mortify chiliens (oui, il y en a quelques uns par delà le vaste monde, des Mortify), le premier étant déjà recommandable, en particulier pour tous les éléments qui renvoyaient vers l’œuvre d'un certain Chuck S. qui avait un petit groupe sympatoche fin 80/90.
La voie empruntée ici s'affranchit (un peu) de cette influence et propose quelque chose de plus personnel, repoussant les limites. Reste toujours un haut niveau technique au service d'un haut niveau de composition, et au final, un opus assez planant, invitant au voyage, nécessairement intérieur.
Je suis souvent hermétiquement fermé à ce genre de trucs ultra barrés. D'ordinaire, y a rien de tel pour me vriller les nerfs. Ici, c'est tout l'inverse: ça me détend !
Entre les qualités déjà évoqués, cette basse fretless qui régale, et les innombrables leads et soli qui ne sont pas là pour démontrer la supériorité des deux guitaristes, mais pour apporter un vrai plus aux compos, à la dynamique, aux ambiances... entre tout ça, autant dire qu'on a là un album certes exigeant, aux riffs bigrement tarabiscotés, qui demandera donc un peu plus d'investissement qu'un album de death du tout venant, mais qui promet de grandir encore et encore dans ton petit cœur de deathster mélomane.
Comment ? ah mais si bien sûr, ceci reste du death metal, et il y a là suffisamment de quoi remuer du croupion et se mettre une bonne peignée dans un pit.
Le Chili, l'autre pays du metal ? Non: c'est LE pays du metal. En voici une nouvelle preuve, et la source ne semble pas prête à se tarir de si tôt !
lundi 7 mars 2022
MORTIFY - Fragments at the Edge of Sorrow
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