En provenance du Chili (définitivement un faible pour la scène de ce pays), Barbarikvlt (orthographié tantôt avec un u, tantôt avec un v) n'en est pas à son coup d'essai.
Déjà deux demos (2011, 2014), un album (2015), le EP ici présent (2018), et un album sorti l'année dernière. Vous vous demanderez peut-être pourquoi parler de ce EP et pas du dernier longue durée. Et bien tout simplement parce que je n'ai pas été foutu de trouver une seule source pour écouter ce dernier, hormis deux extraits. Oui c'est un phénomène rare de nos jours, où d'ordinaire, la plus obscure demo se retrouve en un clin d’œil sur la toile.
C'est même pour cette raison que je n'ai pas parlé du groupe avant, j'espérais pouvoir accéder à l'album, mais tant pis, on va se contenter de ce qu'on a, car il y a déjà de quoi faire.
Clairement destiné aux aficionados du death metal blasphémateur à la Immolation, Incantation, il ne faudra pas s'attendre à de grandes innovations. Aucune même.
Mais pour ce qui est de vous avoiner le citron à coup de riffs destructeurs et de blasts déchainés (rhaaaa cette caisse claire !), pardon !! Ces gars-là, et surtout leurs compos, devraient avoir tout pour vous plaire.
De plus les morceaux sont plutôt bien construits, laissant la place à quelques breaks bien placés, quelques subtilités (si, si) appréciables. Une ambiance particulièrement malsaine et dégueulasse suinte tout au long de ces cinq morceaux.
Comme moi, vous vous acharnerez peut-être à essayer de trouver un peu plus à vous mettre sous les esgourdes, et vous tomberez assez facilement sur leur premier album évoqué plus haut. Autant vous prévenir de suite, j'ai trouvé cet album assez chiant... c'est le même registre, mais allez savoir pourquoi, la mayonnaise ne prends pas. Bon, du coup c'est plus sympa dans ce sens que dans l'autre, comme évolution, mais ça me laisse d'autant plus rageur de ne pouvoir écouter ce maudit deuxième album introuvable.
Un jour, peut-être.